En vadrouille

29 mai 2008

Depuis un peu plus d'une semaine je suis en vadrouille à travers le sud des États-Unis avec deux acolytes :

- ça a commencé par la Nouvelle Orléans, en Louisiane, c'est luxuriant, tropical, coloré, musical, touristique (hélas), humide, mais bref ya de l'ambiance

- puis traversée du Texas, en passant par Paris (oui comme dans le film), prenant un petit déj à l'américaine (oeufs, hash browns, bacon, jus d'orange) dans un diner des plus crados mais sympathiques, et regardant Pirates des Caraïbes 3 sur grand écran en plein air

- arrivée dans le Nouveau Mexique, passage dans une mission, église blanche toute en rondeurs, au milieu d'un village complètement déserté, enfin à part un chien qui a vaguement aboyé avant de se recoucher au soleil

- ensuite l'Arizona, forêt pétrifiée et painted desert, couleurs pas possibles de l'aubergine à l'écru en passant par tous les ocres possibles, et troncs d'arbres transformés en pierre, et et et le Grand Canyon ! Malheureusement plein de touristes, mais des vues inénarrables néanmoins, vertige assuré en ce qui me concerne, et passage rapide par l'ancienne route 66, semée de boutiques ultra touristiques et nostalgico-motardesnostalgico-motardes

- un petit saut par le Nevada et par Las Vegas, l'écoeurement nous en a fait fuir plus vite qu'on pensait

- et enfin entrée en Californie par la vallée de la mort ! Encore des couleurs, et à la différence du Grand Canyon on passe dedans, calme plat, végétation minimale, parfois un palmier, grandiosissimegrandiosissime.

De motel en motel, un élément nous permet de garder nos repères : chaque motel possède dans les tiroirs de chaque chambre une bible déposée par les Gidéons. Merci, sans ça on pert toute notion de tout. Il faut dire qu'on tombe parfois sur des bleds composés de deux maisons, parfois complètement abandonnées, comme Two Guns, qui fait l'objet d'une sortie d'autoroute et d'un panneau, qui fut sûrement une riante bourgade, mais qui n'est plus désormais composé que d'une station service en lambeaux et d'une maison qui ne tient debout que par une opération du Saint-Esprit, vu le vent qu'il peut y avoir dans ce coin. Comme le disait l'un de mes acolytes : "Les Etats-Unis, c'est grand, mais on est vite coincé".

En tout cas, de la jungle louisianaise au désert californien, on en voit du pays.
La suite prochainement avec des photos c'est promis.
(Si vous en pouvez plus allez voir les blogs de mes acolytes, photographes compulsifs et talentueux, ainsi que bloggeurs invétéres :
- www.djiwominamerica.canalblog.comwww.djiwominamerica.canalblog.com
- www.poitierscalling.canalblog.comwww.poitierscalling.canalblog.com)